LE GANG DES RÊVES
de LUCAS DI FULVIO
Lucas di Filvio
Luca di Fulvio est né le 13 mai 1957 à Rome et est mort le 31 mai 2023.
Il était un homme de théâtre et un écrivain de romans policier, jeunesse et fantastique. Et aussi de quelques romans historiques comme « le gang de rêves » par exemple.
Je dis cela mais Luca Di Fulvio s’il discutait avec moi aurait dit
« Non, je n’écris pas des livres historiques. »
Il disait lors d’un interview :
« En introduction, je voudrais dire que mes livres sont souvent décrits, à tort, comme des romans historiques. En réalité, mes livres sont des romans d’apprentissage, d’aventure, d’amour, de lutte pour ses rêves, de quête de la liberté, d’égalité, de fraternité (ces trois derniers mots vous sont familiers, non ?). Pourquoi je dis que ce ne sont pas des romans historiques ? Parce qu’un roman historique est basé sur l’Histoire et que des personnages qui l’incarnent y vivent. C’est l’Histoire qui commande »
Luca di Fulvio est l’auteur de ce roman et comme son nom l’indique, il est italien. Son roman « Le gang des rêves » a été traduit par Elsa Damien. L’éditeur est Slatkine et Cie. Il a été réédité chez Pocket.
Quand il a écrit « Le gang des rêves », Luca di Fulvio n’en était pas à son premier roman.
Il avait déjà écrit :
– « Zelter » en 1996. Il s’agit là d’une histoire de vampire.
– « L’impagliore » (l’empailleur) en 2002. Un thrilleur adapté au cinéma en 2004 par Eros Puglielli sous le titre de « de occhi di cristallo »
-« La scala di Dionysos » (l’échelle de Dionysos) en 2007
– Et enfin « La gang dei sogni » (2008) (Le gang des rêves) traduit en 2016 chez Slatkine et Cie et réédité en 2017 chez Pocket
Et il en a écrit bien d’autres après.
Le gang des rêves
L’intrigue
Dans le prologue,
la mère de Cetta, une italienne, estropie sa fille pour que les hommes ne la regardent pas, en particulier son patron qui saute sur toutes les filles de ses ouvriers. Elle lui dit qu’elle a fait cela pour qu’elle n’ait pas de bâtards.
Mais elle l’a estropiée pour rien car un jour où elle a grandi, un homme qui la voit l’engrosse et elle met au monde un petit garçon qu’elle appelle Natale (Noël).
Cetta n’en peut plus de la vie qu’elle mène en Italie alors elle s’en va avec son fils en Amérique. New-York ! En ces années 1920, la ville est synonyme de « rêve américain »
À partir du chapitre 1,
l’auteur prend le point de vue du petit Natale, le plus souvent. Il devient Chrismas Luminita.
Il a grandi et veut construire une bande dont il sera le chef pour s’introduire dans la société quand sa mère de fil en aiguille, des maquereaux la forcent à devenir putain.
Plutôt qu’un monde meilleur qu’elle espérait trouver, c’est plutôt une descende aux enfers qu’elle a pris.
L’auteur décrit bien la société de ces années 1920 où la femme en Italie et à New York n’était pas tout à fait l’égale de l’homme et les maquereaux qui voyaient une fille sans défense et dans le besoin, la prenaient comme fille de joie.
Mais pour Cetta, sa joie de vivre est son fils Chrismas. Aussi, se bat elle bec et ongles pour le garder avec elle. Au lieu de dormir avec les autres putains, on la laisse avec deux petits vieux qui gardent son fils le temps qu’elle travaille et c’est un maquereau qui vient la chercher tous les matins.
Quelques chapitres après on fait connaissance de Ruth, une fille du même âge que Chrismas mais elle est bourgeoise. Ils ont un jardinier Bill qui lui fait de la bringue.
Il va y avoir des histoires d’amour quasi impossibles, des peines pour les uns et pour les autres, de la joie aussi. C’est un livre dur, mais plein d’espoir.
Je n’en dirai pas plus pour ne pas spolier la fin.
Avis
Luca di Fulvio écrit là un roman « historique » des années 1920. Les personnages sont tous attachants, je n’ai rien trouvé à redire. Je me répète peut-être mais il y a des peines et des espoirs puisque Christmas essaie de se sortir de là, avec tous les problèmes que ça lui pose, l’amour que se porte les deux adolescents, elle la riche héritière, lui le pauvre qui veut s’élever en société.
Vous le savez plus ou moins, mon auteur préféré est Ken Follet et j’ai retrouvé dans ce livre, le même besoin de détails, de la vie des personnages à cette époque-là, les mépris des riches pour les pauvres (Les parents de Ruth) et le moindre besoin de détails pour que les intrigues nous fassent rêver le même espoir que les personnages.
Il y a beaucoup de personnages mais ils sont tous différents. On les reconnaît tous même si des pages les séparent. Les intrigues se chevauchent, s’éloignent et se retrouvent. L’écriture est fluide.
Vous l’avez sans doute compris après avoir lu cette chronique, ce roman m’a beaucoup plu.
Les titres des livres et la vie de l’auteur, je les ai vues sur Wikipédia
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I love all of the points you’ve made.